Auguste VEILLON, l’école genevoise et l’orientalisme
Auguste Louis Veillon (1834-1890), «Lac Léman», peinture, 56 x 90 cm.
Auguste Veillon est né en 1834 à Bex et fait partie de ces peintres dont s’enorgueillit le Chablais vaudois. Fils de David-Samuel-Rodolphe, notaire, et de Marie-Louise Testaz.. Etudes de lettres (1854-1856) et cours de théologie à l’académie de Lausanne (congé en 1858), entrée dans l’atelier de François Diday à Genève.
En 1858, Auguste Veillon se forme en autodidacte à Paris, s’inscrit à l’école des Beaux-Arts et fréquente Eugène Fromentin (1861), une rencontre qui contribue à sa carrière de peintre orientaliste, très apprécié par ses contemporains. Peintre de paysages, il fait de nombreuses campagnes artistiques, notamment dans l‘Oberland bernois et en Orient (1873-1874, 1874, 1884-1888). Présent au Turnus et aux expositions municipales genevoises. Il remporte une médaille à l’Exposition universelle de Vienne (1873) et une mention honorable à celle de Paris (1889). Importante rétrospective posthume (1890).
Il voyage à Rome, aux Pays-Bas, en Suisse et en Égypte. Il vit pendant deux ans à Venise, avant de s’installer à Genève. Là, il se concentre sur des thèmes orientalistes, en peignant essentiellement des paysages du Nil ou de la mer Morte.
Le Nil près de Philae – Auguste Veillon. 1885. Musée d’Art et d’Histoire, Genève.
La monochromie de cette toile de Auguste Veillon dit le Pacha ou le capitaine Veillon, fait écho à la posture méditative du personnage féminin sur la rive du fleuve.
Par Auguste Veillon — Koller Auktionen, Domaine public
Sources, illustrations et liens externes :